coq-rouge

Le Coq rouge, de Miodrag Bulatovic, l’emporte, au troisième tour, par quatre voix contre trois à L’Araignée, d’Hanns Heinz Ewers.

Ont également obtenu des voix, au premier tour, Oh ! Oh !, de Roger Blondel, Un jardin vers l’Est, de Claude Silve, et L’œil du purgatoire, de Jacques Spitz.

Jacques Abeille, écrivain,
auteur des Jardins statuaires

Robert Amutio, traducteur
(de Bolaño et de Castellanos Moya notamment)

Dominique Bordes,
fondateur de la Monsieur Toussaint Louverture Company

Anne Careil, dessinatrice

Bernard Gauthier, conservateur à la Bnf,
anthologiste, érudit et schwobien

Jean-François Merle,
éditeur chez Omnibus

Benoît Virot,
fondateur de la revue Le nouvel Attila

Nous n’aurions jamais l’énergie pour entreprendre nos recherches de textes oubliés sans le relais de « passeurs », esprits avides, curieux et généreux avec lesquels on échange plus souvent qu’à son tour. Ils nous aident à partager cette affaire de passagers clandestins qu’est la littérature, comme nous aiderons plus tard les lecteurs à la partager à leur tour.

Oh ! OH ! venait sans doute, ah ah !, des réserves, hi hi !, de David Vincent. Hé hé !

L’abonné inconnu du Nouvel Attila qui nous a conseillé la réédition du Coq rouge est appelé à se faire connaître.

L’Hydre a surgi cours Jean Ballard, à deux coudées du vieux port de Marseille, au cours d’une discussion avec André Dimanche : son projet de réédition illustrée de cartes marines préfacé par Le Clezio nous tient toujours en Haleine.

C’est dans la taverne de Jacques Abeille que le nom de Claude Silve a percé les sables de l’oubli.

Pierre Véry faisait partie de notre bibliothèque quand vous tétiez encore votre mère.