Pour sa cinquième édition, le prix Nocturne réunit
des œuvres étrangères encore inédites en français.
Ermanno Cavazzoni, Cirenaica
(Einaudi, Rome, 1999)
Mario Levrero, Paris
(Montevideo, 1980 ; rééd. Debolsillo, Barcelone, 2006)
Charlotte Perkins Gilman, Herland
(parution en feuilleton dans The Forerunner, Londres, 1915 ;
1ère édition en volume, Pantheon Books, New York, 1979)
William Sansom, The Fireman Flower
(The Hogarth Press, Londres, 1944)
À la surprise générale, Cirenaica, d’Ermanno Cavazzoni, l’emporte au troisième tour par trois voix contre deux à Paris, de Mario Levrero.
François-Michel Durazzo, traducteur
(de David Toscana et de Ramon Gomez de la Serna, entre autres)
Gaston Gallo, fondateur des éditions Simurg, à Buenos Aires
Christian Garcin, écrivain
Antonio Werli et le Fric-Frac Club
My-Hahn, linguiste, lectrice
Nous n’aurions jamais l’énergie pour entreprendre nos recherches de textes oubliés sans le relais de « passeurs », esprits avides, curieux et généreux avec lesquels on échange plus souvent qu’à son tour. Ils nous aident à partager cette affaire de passagers clandestins qu’est la littérature, comme nous aiderons plus tard les lecteurs à la partager à leur tour.
C’est à la Lucarne des écrivains qu’un jour, un Cavazzoni défraîchi tomba entre nos mains.
Ricardo Piglia nous sert de conseiller occulte, et Mario Levrero fait partie de sa « first list ».
« Dans la famille des kafkaïens anglais, je voudrais… » C’est en lisant la préface d’Antony Burgess à L’Aérodrome de Rex Warner que nous avons eu envie d’en savoir plus sur William Sansom.
Avons-nous acquis Le Papier peint jaune avant que Nicola Delescluze ne l’évoque dans Paludes, ou l’inverse ? Le fait est que ce livre nous a renversé et donné envie de lire tout Charlotte Perkins Gilman.