Max-André Dazergue, Le Carnaval des épouvantes
(L’Arabesque, 1954)
Gilbert Dupé, La Barque de nuit
(La Table Ronde, 1952)
Yvonne Escoula, La Peau de la mer
(Gallimard, 1972)
Amy Hempel, Aux Portes du royaume animal
(1990 ; trad. Julliard, 1991)
Ramón Sender, Noces rouges
(1942 ; trad. Seghers, 1947)
François Valorbe, Voulez-vous vivre en Eps?
(C.Bourgois, 1970)
Rex Warner, L’Aérodrome
(Editions de la revue Fontaine, 1945)
Noces rouges l’emporte, au deuxième tour, par quatre voix contre une à Aux Portes du royaume animal, d’Amy Hempel, et une à L’Aérodrome, de Rex Warner.
Brigitte Bouchard,
fondatrice des éditions Les Allusifs
Sophie Dutertre,
dessinatrice
Alberto Manguel, écrivain, essayiste,
grand lecteur devant l’Eternel
Yak Rivais, romancier,
auteur des Demoiselles d’A. et du Général Francoquin
Laurent Roux et l’équipe de La Femelle du requin
(revue de littérature narvalienne)
David Vincent, libraire
et fondateur des éditions L’Arbre vengeur
Nous n’aurions jamais l’énergie pour entreprendre nos recherches de textes oubliés sans le relais de « passeurs », esprits avides, curieux et généreux avec lesquels on échange plus souvent qu’à son tour. Ils nous aident à partager cette affaire de passagers clandestins qu’est la littérature, comme nous aiderons plus tard les lecteurs à la partager à leur tour.
Parfois, comme Walter Benjamin, Jean-Baptiste Baronian déballe sa bibliothèque. Max-André Dazergue en profita ainsi pour s’échapper.
Patrick Grée, inlassable guide tentateur, nous a, parmi d’autres merveilles bien englouties, conseillé la lecture de Gilbert Dupé. Qu’il en soit remercié.
Nous devons beaucoup (et le prix nocturne aussi, bis repetita) aux talents d’anthologiste de Anne Richter : sans elle, Yvonne Escoula serait toujours dans les limbes
Dominique Bordes aura-t-il la peau des agents américains dans l’affaire Hempel contre Hempel ? On le souhaite, car c’est à lui qu’on doit la découverte de cette merveilleuse nouvelliste.
Est-ce la fréquentation assidue du rayon hispanique de Gibert ? Ou la pression constante des libraires de Mollat pour lire Le Bourreau affable ? Un beau jour, cessant de collectionner les œuvres de Ramón Sender, nous eûmes le bon goût de commencer à les lire.
Bercés par les mémoires d’Eric Losfeld, nous n’avons guère de mérite à nous être très tôt lancés sur la piste de François Valorbe.
C’est en musardant, encore, au hasard des rayons de Gibert que nous avons découvert l’édition poche de L’Aérodrome, de Rex Warner.