Gloria Alcorta, L’Oreiller noir
(Grasset, 1978)

Jean de Boschère, Marthe et l’enragé
(Émile-Paul, 1927)

Gyula Krudy, Sindbad ou la nostalgie
(1911-1933 ; trad. Actes Sud/Unesco, 1988)

André Laurie, Spiridon le muet
(Rouff, 1908)

Schwarz-Abrys, L’Âne ne monte pas au cerisier
(Debresse, 1950)

Moacyr Scliar, Le Centaure dans le jardin
(1980 ; trad. Presses de la Renaissance, 1985)

Olaf Stapledon, Rien qu’un surhomme
(1935 ; trad. Gallimard, 1952)

Spiridon_Rouff

Spiridon le muet, d’André Laurie, l’emporte, au quatrième tour, par quatre voix contre trois au Centaure dans le jardin, de Moacyr Scliar, à qui a été remis, en conséquence, le prix « Minuit moins une »…

Ont également obtenu des voix
Marthe et l’enragé, de Jean de Boschère,
L’Âne ne monte pas au cerisier, de Schwarz Abrys,
• et Rien qu’un surhomme, d’Olaf Stapledon.

David B., dessinateur
(Le Cheval blême, Babel, L’Ascension du Haut Mal…)

Jean-Baptiste Baronian, romancier,
anthologiste, ancien directeur de Marabout fantastique

Jacques Damade, fondateur des éditions La Bibliothèque,
animateur de la revue Fario

Laure Limongi, écrivain,
éditrice chez Léo Scheer

Clément Pieyre, conservateur à la Bnf

Bernadette Regnier, libraire à Va l’heur

Marc Voline, traducteur de Magnus et de Jeff Noon
(entre autres)

Nous n’aurions jamais l’énergie pour entreprendre nos recherches de textes oubliés sans le relais de « passeurs », esprits avides, curieux et généreux avec lesquels on échange plus souvent qu’à son tour. Ils nous aident à partager cette affaire de passagers clandestins qu’est la littérature, comme nous aiderons plus tard les lecteurs à la partager à leur tour.

Merci à Hubert Haddad de nous avoir lancés sur la piste peu fréquentée de Gloria Alcorta.

Merci à Bérengère Cournut d’avoir stimulé nos ardeurs belges en partageant notre découverte de Boschère.

Merci à Michel Ohl d’avoir attisé notre curiosité sur le polygraphe Gyula Krudy.

Merci à Jean-Luc Buard, pilier salvateur du Rocambole, de nous avoir poussé à lire André Laurie.

Merci à Bérengère Cournut et à Gilles Ortlieb d’avoir exhumé Schwarz-Abrys des bibliothèques asilaires.

Merci au libraire des Temps modernes, à Orléans, de nous avoir conseillé la réédition du Centaure dans le jardin, le jour de la rencontre avec Jean-Benoît Puech.

Merci au réseau formé autour de L’Amour du noir et à Carmen & Emmanuel Roussel d’avoir prononcé sous nos yeux ébaubis le nom d’Olaf Stapledon.