Hanns Heinz Ewers
L’Araignée (Marabout, 1974)
Victimes d’envoûtements, de fascinations, de mort lente ou de métamorphoses, les héros de ces histoires font commerce avec la mort. Prêts à perdre la tête pour la simple vision d’une main de femmes, il leur arrive aussi de faire perdre la tête (littéralement) à leurs bien-aimées, pour les conserver dans une beauté éternelle. Les nouvelles de L’Araignée sont autant d’histoires d’amour : sombres, funestes, idéales ou inachevées… Cette incroyable anthologie d’Ewers, dont l’œuvre étrange, macabre et grotesque est à tort classée comme fantastique, n’est connue que des amateurs du genre.