La littérature à la découpe

Attention âmes sensibles, il va être question ici de découper les livres, voire d’écrire et même d’en colorier les pages. Bref, de livres enrichis par les lecteur_ice_s mêmes. C’est presque une tradition au Nouvel Attila que l’atelier de collage. Soit contrainte logistique pour économiser des frais, soit volonté de l’auteur_e qui se révèle plasticien_ne à ses heures. S’il ne faut jamais exclure la part enfantine du plaisir de colorier tout à trac, je me suis murmuré dimanche, assis et quêtant des conseils pratiques auprès de Fanny Quément, que ça rejoignait aussi l‘une de mes ambitions secrètes : publier un livre dont chaque exemplaire serait différent.