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La femme qui a mangé les lèvres de mon père

Un texte porté par les eaux, par l’histoire et par un bestiaire omniprésent, qui met en scène le retour de l’Île primordiale.

de Tudor Ganea
Traduit du roumain par Florica Ciodaru-Courriol
978-2-37100-094-0 – 160 pages – 18€

Le corps d’un vagabond, Litsoï, est retrouvé sur la terrasse dune casemate. Un de ces vestiges de la Deuxième Guerre mondiale construits par les nazis au bord de la mer Noire. Dix ans plus tard, trois hommes disparaissent en explorant ce bâtiment. L’enquête mène sur la voie d’un bordel flottant, d’un village lipovène erdu dans les bras du Danube, et d’une malédiction qui rend les hommes impuissants. La femme qui a mangé les lèvres de mon père est un peu les Mille et Une Nuits du Danube. Dans un univers où s’affrontent la mélodie sacrée de la Nature et l’apocalypse du béton, ressurgissent les figures mythiques du Joueur de flûte de Hamelin et des mondes de Miyazaki.

Tudor Ganea, né en 1983 à Bucarest, a suivi des études d’architecture à l’Ecole supérieure d’architecture Ion Mincu de Bucarest. Il travaille actuellement dans la capitale roumaine et passe ses vacaces à Constanta, au bord de la mer Noire, ville de son enfance. Il a été nomminé au Festival du premier roman de Chambéry en mai 2017 et a reçu, depuis, de nombreux prix. Il a ensuite publié trois autres romans, tous aux éditions Polirom : Miere (Miel) en 2017, Porci (Les Porcs), un roman dystopique en 2018, et 8 (Huit) en 2019.