Oiseaux et tempête intérieurs

Première nuitée à Saint Nazaire, pour l’occasion ville anniversaire. Saint Nazaire était jusqu’ici une ville escale, une ville étape, entr’aperçue comme un accroc sur la route du Pouliguen, dont j’ai fréquenté le salon de la petite édition plus souvent qu’à mon tour (coucou Isabelle Flaten). C’est aussi cette région qui a vu naître mes ateliers de lecture de manuscrits… 

Ateliers nés grâce à Frederique Manin, Soazig Berthelot puis Marie-Claude Royer et Geraldine Aldeguer, ces ateliers qui intégreront plus tard les Correspondances de Manosque, Oh les beaux jours et le Festival du 1er roman de Chambéry.

De Guérande, j’ai ramené trois choses essentielles à mon équilibre : mon poids en sel (enfin, celui remporté au prix Grain de sel par Maryam Madjidi), un boxer Super Mario Bros, et le réflexe substantiel d’élargir très en amont la lecture des textes, en particulier envers le jeune public, que j’utilise toujours aujourd’hui dans mes cours.

Long bain dans le bleu profond de la libraire L’Oiseau tempête, puis à l’étal du Meeting, où Ben m’a joué le « Grand Burundum-Burunda », cortège à la Garcia Marquez justement préfacé par Patrick Deville, auquel il ne manque que les images. J’ai repensé à l’autre Oiseau que j’aime arpenter quand mes pas m’y poussent : l’Oiseau siffleur de Philippe Fusaro à Valence. Vivent les librairies ailées.

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