Les sentiers de Kev

Sortie des Sentiers de neige, quatrième roman de Kev Lambert. Après une sorte de trilogie politique (du moins ai-je ainsi regroupé les trois premiers livres devant la presse), Kev creuse une fresque intime, qui élève l’imaginaire au rand des beaux-arts.

Ce texte est le premier à sorti simultanément à Paris et à Montréal, et à bénéficier d’une lecture croisée des deux maisons sœurs, Héliotrope et Attila. Zoey vit en moi avec son Dôme et ses mondes intérieurs comme la part sombre de l’enfance aux prises de mondes en miroir aussi mensongers les uns que les autres : la réalité et la fiction, le quotidien et le fantasme, le possible et l’interdit, le désir et la honte ou la souffrance.

Querelle m’avait électrisé par son énergie verbale et le baroque de sa forme ; Tu aimeras ce que tu a tué saisi par son lyrisme crépusculaire et sa percussion ; Que notre notre demeure stupéfait par son esthétique de la transparence et ses mises en abîme architecturales : Les Sentiers me fait vibrer, pleurer, courir au côté des héros, dans un texte qui ravive et fait exploser les motifs psychanalytiques dans une quête éperdue, légère, et sans fin.

Autre première, le livre fera demain l’ouverture du cahier livres de Libération. Un immense merci à Thomas Stelandre pour l’interview et à Mathieu Lindon.

Partagez la publication :