« Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. »
Kafka
Sortie le 22 septembre 2017
« Tu aimes ta Maman ?
Est-ce que tu manges de la viande ? Est-ce que tu aimes les animaux ?
Tu préfères les chats ou les rats ?
Est-ce que tu aimes la littérature et les arts ?
Est-ce que tu aimes la saucisse de Lyon ?
Tu aimes la saucisse de Lyon mais est-ce que tu aimes les paysages de France ?
Tu aimes la saucisse de Lyon et les paysages de France mais est-ce que tu sais ce que c’est qu’une Famille ? »
(extrait)
Romancier, Alban Lefranc écrit aussi pour la radio (des fictions radiophoniques diffusées par France Culture) et le théâtre (la compagnie Le menteur volontaire ; le collectif De Quark ; Robert Cantarella).
Ses derniers livres parus sont Si les bouches se ferment (Verticales / Gallimard, 2014), L’Amour la gueule ouverte, hypothèses sur Maurice Pialat (Helium / Actes Sud, 2015), Angriffe (Blumenbar, 2008), traduction en allemand de trois romans par Katja Roloff.
Il a aussi traduit quatre romans de l’allemand (notamment deux romans inédits de Peter Weiss), et il est co-scénariste du film de Christoph Hochhäusler Je t’ai vue sourire (en développement).
Aurélie Maurin, née à Paris, vit depuis 2000 à Berlin. Éditrice et traductrice littéraire, elle est régulièrement chef de projet à la Literaturwerkstatt de Berlin et conseillère artistique à la Haus der Kulturen der Welt. Co-éditrice de la collection VERSschmuggel aux Ed. Wunderhorn, elle a dirigé de nombreuses anthologies de poésie. Elle est également musicienne.
Dernières parutions:
– « die Seele », poèmes de Christian Prigent traduits du français avec Christian Filips, Roughbooks,2015
– « Belles sont les rimes les rimes te mentent », poèmes de Thomas Brasch traduits de l’allemand avec Bernard Banoun, Hochroth Paris, 2015
– « VERSschmuggel / reVERSible », anthologie de poésie contemporaine, Wunderhorn et Freight Books, 2015
« Hormis les chiens de garde, toutes les espèces – prose ou poésie- sont admises. Le chien marxiste de Noémi Lefebvre, le chienlangue de Marcel Beyer ou les chiens de rêve d’Arno Calleja, dont l’écriture en cercles concentriques, quand elle se penche sur ce symbole de fidélité, épouse très librement toutes les spirales de l’amour aux abois. »
Next, Libération
« Un plaisir visuel et sonore à observer ces mots, cette langue, à analyser la rencontre des angles dans ce miroir de la traduction, ce qu’elle dit du monde, ce qu’elle dit du chien. Si vous ne voulez pas rester gelé, plongez. »
Nikola, radio Paludes