Un tour de France des grands ensembles en cartes postales.
De Renaud Epstein
Maquette de Cheeri
Postface de Xavier Capodano
978-2-493-2130-20 – Quadri, 21x24cm – 144 p – 18 €
Ces cartes postales, trouvées dans les cafés, maisons de la presse ou épiceries des cités HLM racontent un monde disparu, dans lequel ces cités incarnaient la modernité urbaine et le progrès social.
La production en masse de ces cartes a accompagné la construction des grands ensembles durant les Trente Glorieuses, contribuant à forger et diffuser une image sociale valorisante de quartiers aujourd’hui stigmatisés.
Loin des représentations stéréotypées de quartiers-ghettos, mornes et criminogènes, ce livre montre la diversité du bâti, l’empreinte du paysage, et par le biais des quelques versos de cartes reproduits, un aperçu de la vie des habitants par eux-mêmes…
Renaud Epstein est sociologue, spécialiste de la politique de la ville et des politiques urbaines, professeur à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye. Son travail sur les cartes postales des grands ensembles a alimenté un fil Twitter, « Un jour, une ZUP, une carte », et s’est prolongé au travers de deux murs d’exposition aux rencontres photo de Arles (2019) et au pavillon français de la Biennale de Venise (2021).
« Les vestiges d’une époque et d’une idéologie qui permettent de s’interroger sur la représentation actuelle des quartiers »
Frédérique Roussel, Libération, 24.02.22
« C’est vraiment intéressant de redécouvrir ce que l’on connaît sous un œil nouveau. Les cartes sont rutilantes, et donnent des scènes touchantes. C’est vraiment beau. »
Ambre Chalumeau, Quotidien, 13.05.22
« Ce livre rappelle ce moment où les cités sont synonymes de confort, de modernité, et même d’un toit, tout simplement, pour beaucoup de gens.»
« Avant d’être un collectionneur, je suis un sociologue. »
Renaud Epstein, La Grande Table, 22.02.22
« Pour écouter et entendre, mieux comprendre, celles et ceux qui vivent dans ces lotissements, ces quartiers anciens et récents, ces villes nouvelles. »
Quentin Lafay, Géographie à la carte, 03.02.22
Pierre Lescure, C à Vous, 21.03.22
« En plus d’être un bel objet, le livre de Renaud Epstein nous rappelle le projet émancipateur que fut la construction de ces cités aujourd’hui stigmatisées.»
Emilien Urbach, L’Humanité, 12.03.22
« Ces quartiers, qu’on ne qualifiait pas encore de « sensibles », les voici rassemblés dans un album qui les présente tels qu’ils apparaissaient alors.»
Xavier de Jarcy, Télérama, 06.04.22
« Ils sont peu nombreux les livres qui vous permettent de regarder un objet différemment. Ce livre d’histoire populaire rappelle, simplement, qu’au départ il y eut un rêve. »
Nicolas Demorand, La Matinale de France Inter, 28.04.22
« Une manière géniale de dire les promesses françaises non tenues de la modernité.
Dorothée Werner, Elle Magazine, 12.03.22
« Ce livre montre la diversité des constructions, l’empreinte des paysages, avec un aperçu de la vie des habitants par eux-mêmes. »
Julien Damon, Les Echos, 01.03.22
« Les cartes postales glanées par Renaud Epstein, racontent une histoire architecturale, plus humaine, des cités construites lors des Trente Glorieuses.»
Stéphane Dreyfus, La Croix, 31.03.22
« Ces cartes contredisent l’image médiatique de la banlieue. »
Isabelle Régnier, Le Monde, 30.04.22
« On est bien arrivés brise l’image uniforme et caricaturale qui colle aux grands ensembles. »
Grégoire Belhoste, Society, 17.02.22
« Un recueil qui raconte une part
de l’histoire de France. »
Joséphine Lebard, Enlarge your Paris, 10.02.22
« Renaud Epstein pose un regard bienveillant sur ces grands ensembles. »
Stéphane Mazzucotelli, La Croix, 06.04.22
– l’autoportrait de Georges Courtois publié dans le numéro 2 de la lumineuse revue Jef Klak.
– Reportage de Georges Courtois par Charlotte Perry pour « Comme un bruit qui court » sur France Inter
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