« Plus lucides que les saintes victimes, les grévistes avaient décidé de mettre la main sur le fouet qui leur lacérait le dos afin de se flageller avec plus de zèle et de passion, avec plus de style. Ils avaient trouvé leur esthétique. »
Roman canadien de Kevin Lambert
Photographie de couverture de Kyle Thompson
978-2-37100-081-0 – 256 pages – 18€
Une grève éclate dans une scierie du Lac St Jean, dans le nord canadien. Derrière une apparente solidarité ouvrière, l’ennui et la dureté de la lutte, que seules rompent les nuits dans les bowlings et karaokés, révèlent les intérêts plus personnels de chacun.
Parmi ces ouvriers, il y a Querelle, magnifique colosse venu de la capitale, et Jézabel, issue d’une lignée rebelle de mère en fille. Doux et charnels, ces héros incarnent la liberté, la jouissance et la joie sauvages, hors des lois du marché et de l’aliénation familiale ou sexuelle.
Au gré des sabotages, des duels et des ivresses, la colère s’empare des grévistes et les événements se conjuguent dans un conflit généralisé aux allures de vengeance sociale.
Kevin Lambert a 25 ans, et est né à Chicoutimi, au Canada. Il poursuit à l’Université de Montréal un doctorat en création littéraire sous la direction de Catherine Mavrikakis. Très impliqué dans la scène littéraire canadienne, il été libraire au Port de tête, et participe aux revues Moebius et Spirale, ainsi qu’à plusieurs émissions de Radio Canada.
« Un roman social et puissant. La langue de Kevin Lambert, oralisante et crue, est en raccord avec les paysages sauvages et les comportements bestiaux des hommes qu’il raconte. »
Nicolas, Librairie Pax, Liège, 4000
« Une écriture d’une vitalité exceptionnelle et d’une intense beauté. »
Quai des brumes, Juliette, Strasbourg, 67
« Querelle est un livre de révolte. Mais aussi un livre sur le désir. Le désir des corps, mais avant tout un désir de liberté. Un héros magnifiques qui laissera forcément une trace en nous. »
La belle lurette, Yohan, Paris 4
« Provocateur et excessif. Une verve et une inventivité incroyable »
Cécile Cousin, Les champs magnétiques, Paris 12
« La claque de la rentrée »
Hugo Latreille, Vent de soleil, Auray, 56
« Gros coup de coeur de la rentrée »
Hadrien, Librairie du Canal, Paris 10
« LA révélation de cette rentrée littéraire !claque !!! La dimension sociale et les personnages réalistes de Zola racontés avec le style cru et poétique de Genet. »
Morgane Le Marchand, Librairie Les Arpenteurs, Paris 9
« Tabarnak ! Ce roman de Kevin Lambert au Nouvel Attila est un petit bijou. On y découvre l’histoire de Querelle, un jeune homme avide de vie, de corps, de jouissance et de plaisir mais qui se bat avec ses collègues pour plus de justice social dans la scierie où il travail ! Et je ne vais pas vous en dire plus car il faut que vous le lisiez. »
Letizia, Librairie de l’Hôtel de ville, Bron, 69
« Un choc littéraire, trip masturbatoire complètement enragé, qui va faire grincer des dents et couiner de plaisir. Ça transpire, ça baise, ça se rétame parfois, ça gueule, ça boit des cafés à la Javel. Une révolte ouvrière menée de plein fouet par des hommes et des femmes qui tentent de déjouer le système – sûrement pour oublier les démons à l’intérieur de leur ventre. BRILLANT ! »
Michaël Mathieu, Librairie de Paris, Paris 17
« Lire. Finir. Laisser poser. Se dire « Ah oui, quand même! » et puis être reconnaissante pour cette plume franche, crue, blessante et vraie. C’est rare. Merci! »
Monica Irima, Mollat, Bordeaux, 33
« POLITIQUE ET SULFUREUX. Dans ce roman à l’écriture incisive, Kevin Lambert décrit avec une rage salutaire les rouages d’un capitalisme qui conduit inéluctablement à la barbarie et dessine les contours d’un monde en voie de disparition. PUISSANT ! »
Morgan Cariou, Millepages, Vincennes, 94
« C’est cru, trash, brutal mais absolument magistral ! Un uppercut mêlant politique, conflit social et sexualité, Kevin Lambert exacerbe la violence sociétale à tous les niveaux. Attention, c’est cru, trash, brutal mais absolument magistral ! »
Elise, La Galerne, Le Havre, 76
« L’absorption totale de toutes les luttes. Politique, sexuelle, familiale, sociale. Une langue sans contrainte et terriblement maitrisée. Une fin bouleversante et sans concession. »
Céline Rothlisberger, Goulard, Aix-en-Provence, 13
« Querelle affole autant qu’il hypnotise, il y a dans ce livre tout ce que la littérature québécoise est capable de produire en terme de modernité : questionnement sur l’engagement, le genre, le rapport à la sexualité, fulgurance et omniprésence de la nature, langue moderne et à la fois poétique et sans tabou.
De Querelle vous vous souviendrez comme d’un libérateur, vous penserez à Édouard Louis, Gérard Mordillat et Jean Genet.
Querelle est visionnaire. Il a le sexe généreux, impulsif et sans limite. Querelle c’est aussi la lutte des femmes et des plus pauvres face à l’indécence du nouveau libéralisme. Querelle c’est tout ça à la fois et tout ce que chacun pourra mettre dans sa lecture. Querelle est si fou qu’il m’est difficile de le résumer en si peu de phrases.
De Querelle, vous sortirez ragaillardie, subjugué, vivant, libre, abasourdi. »
Charlotte Desmousseaux, La vie devant soi, Nantes, 44
« Un récit fort au ton unique qui ne néglige aucun point de vue et nous laisse à bout de souffle. »
L’étincelle, Valence, 26
« Quelle claque ! Brutal à tous les niveaux. Une écriture sans fioritures et avec pourtant des éclats de poésie (plus éclats de shrapnell qu’éclats de chocolat). »
Antoine Jarrige, Cultura, Bègles, 33
« L’une des bombes de la rentrée littéraire. »
Librairie Quilombo, Paris 11
« Je suis encore hanté par cette lecture. C’est drôle, noir, violent, beau, ce subtil mélange de Jean Genet et Jeffrey Eugénides. »
Sylvain Arrestier, Mollat, Bordeaux, 33
«Un roman social, politique et sexuel servi par une langue furieuse et poétique. Bravo »
Aurélie Garreau, Le Monte en l’air, Paris 20
« Rien ne nous est épargné. Et pourtant on accepte tout. On pourrait même en redemander. Sans doute parce qu’il s’agit d’un grand roman. »
Julien Doussineault, L’écume des pages, Paris 6
« Jusqu’au bout des fantasmes et des luttes, un dérèglement immense et raisonné de tous les sens que la puissante originalité de l’auteur transcende alertement. Merci ! »
Philippe Poulain, L’Atelier, Paris 20
« Tension brûlante et grande lecture ! Le travail sur le corps nous permet de penser autrement la grève et l’attente des ouvriers, autant déboussolés par la scierie que par l’extravagant Querelle. »
Simon Gémon, Atout Livres, Paris 12
« Entre Dustan et Mordillat tout est à la fois brutale et poétique, la rage au ventre et le feu au cul. TU M’AS MIS DES PAILLETTES DANS LES YEUX KÉVIN ! »
Hadrien, La librairie du Canal, Paris 10
« Un lieu, Roberval, le Lac-Saint-Jean, loin des idéaux touristiques qui étouffent la région. Une cause, celles des travailleurs grévistes de la Scierie emblématique de la ville. Le désir enfin, du personnage de Querelle pour les hommes, désir violent et cinématographique. Ça griffe, ça craque, ça suinte, c’est un premier roman-hommage qui mérite d’être connu et reconnu. »
Léo, La zone du dehors, Bordeaux, 33
« C’est mieux que bien. Là pas de marins, mais une scierie canadienne pour décor, et un Querelle version 2.0 embarqué dans un conflit social qui va dégénérer. »
Christophe Gilquin, L’Atelier, Paris 20
« Attention petite bombe irrévérencieuse québécoise !
Kévin Lambert redonne vie au Jo Querelle de Genet sur les rives du Lac Saint Jean. Querelle bouleverse les codes, ceux de la lutte des classes, du sexe, de la jouissance. Il entraîne dans cette farandole une flopée de personnages merveilleusement mis en mots (le québécois est formidable !!!) par l’auteur. Pour tout dire, j’ai beaucoup aimé. »
Cyril, Folies d’encre, Montreuil, 93
« Un véritable diamant brut où se succèdent des personnages troublants tant par leur rudesse que par leur humanité. Querelle ne vous laissera pas insensible. »
Simon, La Manoeuvre, Paris 11
« Autour de Querelle se déchaînent les passions. Celles des jeunes hommes qu’il fascine et entraîne dans son lit. Celles de leurs pères qui, par jalousie ou honte, tentent de les en éloigner. Et celles de ses collègues ouvriers, de ses patrons bourgeois, des syndicalistes homophobes, des forestiers opposés à la grève… Un roman qui nous laisse haletant et pantois. »
Terre des Livres, Lyon
« Ce roman social, en prise avec l’actualité, dépeint l’âpreté du monde ouvrier (misogyne, homophobe et raciste) et la vie de Querelle (magnifique colosse qui incarne la liberté et la jouissance sauvages). Lutte et désir sexuel s’embrassent et s’embrasent ! Une ode poétique et trash, au ton provocateur et irrévérencieux, qui rappelle Jean Genet ou Édouard Louis. »
Thierry Calmont, Magasine « La tribu Move« , numéro juillet-septembre
« Ce premier roman aux allures d’un film de Ken Loach porte le prénom de l’objet de fantasme de l’auteur (hommage à Genet comme à Fassbinder), mais il s’agit avant tout d’un roman choral et coloré où l’on vit les angoisses, les peurs, les déboires de Judith, Jézabel, Bertrand, Jacques, etc… »
Thomas Vincy, « Livres hebdo«
« Un récit magistral, construit comme une tragédie grecque riche de lyrisme et de poésie. Le puissant roman (noir) de notre époque ! »
Stéphane Ehles, « Télérama«
« Un des charmes de Querelle est de maintenir une drôle de parité entre le social et le sexuel, de même que la présence dominante d’un homosexuel ne disqualifie pas celle entre féminin et masculin, quoiqu’elle puisse prendre des formes aussi regrettables qu’originales après une baston entre grévistes et casseurs de grève. »
Mathieu Lindon, « Libération«
« Querelle est un objet littéraire d’une grande rareté. »
Ulysse Baratin, « En attendant Nadeau«
« Querelle expose un conflit où l’être se soulève contre une puissance qui commande ses destins. C’est d’abord une violence économique et sociale que met en scène le roman. Portés par l’énergie du désespoir, les travailleurs et travailleuses deviendront aussi terribles que leurs sentiments d’exclusion, d’injustice et d’impuissance. »
propos recueillis par Camille-Élise Chuquet, « Le nouveau magasine littéraire ».
« Un roman halluciné à la crudité poétique »
« Le Vif L’Express«
« On aurait affaire à un prodige. […] Le texte impressionne par la qualité d’une prose pourtant si jeune. »
Guillaume Perilhou, « Têtu«
Et pour aller plus loin, vous pouvez lire les deux articles du Monde des Livres ici et là ainsi que l’article de Jean-Philippe Cazier sur Diacritik.
Vous pouvez aussi écouter l’émission de France Culture sur Querelle ici, et découvrir son auteur Kevin Lambert, encore une fois sur France Culture, chez Claude Pascal sur la radio belge RTBF, ainsi que sur TV5 Monde Info.
Et si vous avez encore des doutes, Kevin Lambert vous explique tout, rien que pour vous.