Grandeur et décadence d’une millionnaire (de gauche). Les ultra-riches en quête d’une improbable rédemption.
Roman canadien de Kevin Lambert
978-2-493213-31-0 – 358 pages – 19,50€
Architecte millionnaire partie de rien, Céline Wachowski a sa série sur Netflix, un carnet d’adresses avec le tout Hollywood et des contrats dans le monde entier. Égérie de la modernité, elle est convaincue d’apporter de la beauté au monde.
Mais son projet le plus ambitieux est stoppé net par une polémique : accusée de favoriser la gentrification à travers ses chantiers, elle voit remise en cause toute sa stratégie, mais aussi ses méthodes de travail. Elle est renvoyée de sa propre entreprise en quelques jours.
Quand l’élite perd pied, comment se réinvente-t-elle pour justifier ses privilèges et asseoir sa place dans un monde dont elle a elle-même établi les règles ?
Que notre joie demeure est une fresque sociale et morale explosive, aussi généreuse avec ses personnages que lucide avec son époque.
Kev Lambert a 30 ans, et a grandi à Chicoutimi, au Canada. Titulaire d’un doctorat en création littéraire, très impliqué dans la scène artistique québecoise, il a été libraire et participe aux revues Liberté et Spirale, ainsi qu’à plusieurs émissions de Radio Canada. Que notre joie demeure confirme et amplifie la portée de Querelle, qui l’avait révélé au public (lauréat du prix Sade, sélections Wepler et Médicis).
« Un texte qui ne laisse pas grand monde en paix. »
Marie Richeux, Le Book Club, France Culture
« Une grande fresque de l’époque, livrant un extraordinaire portrait de ville, drôle, intelligent et engagé. »
Aurore Sirantoine (librairie L’Interstice), France bleu
« La bourrasque qui souffle sur ce roman emporte tout sur son passage. »
Juliette Einhorn, Le Monde
« Il y a un aspect très cinématographique, presque musical. »
Lucile Commeaux, Les Midis de Culture
« Un mitraillage jouissif contre l’ordre économique néolibéral et l’ordre social hétéronormé. »
Stéphane Ehles, Télérama
« Les riches heures de Kevin Lambert. »
Mathieu Lindon, Libération
« D’une écriture ample, soyeuse, Kevin Lambert peint une fresque à la fois éclatante et cruelle. »
Elisabeth Philippe, L’Obs
« Kevin Lambert monte dans l’ascenseur social et nous fait visiter le milieu des ultra riches. »
Pascal Paradou, De Vive(e)s Voix, RFI
« D’une écriture immersive, Kevin Lambert nous fait pénétrer dans les secrets bien gardés de la classe dominante. »
Laurence Houot, France Info
« Un roman au souffle impressionnant. »
Nicolas Julliard, RTS
« Pourquoi le livre de Kevin Lambert est-il si bon ? On dirait qu’il écrit par joie, et non parce que le taf serait conforme à sa classe sociale. »
Eric Loret, AOC
« Une violence qui valorise les invisibles. »
La Fringale culturelle
« Un jeune Balzac ayant l’accent de Xavier Dolan. »
Claude Arnaud, Le Point
« Un récit implacable, cynique et clinique, sur la violence des rapports de classe. »
Léonard Desbrières, Le Parisien week end
« Le roman de Lambert, c’est une histoire de badaboum. Il excelle à raconter le renversement soudain d’une réputation, la survenue du désordre dans une classe sociale qui se croit à l’abri des tempêtes. »
Anthony Dufraisse, Le Matricule des anges
« Un livre qui fait éclater la violence politique et économique de notre monde. »
Lise Wajeman, Mediapart
« Un livre remarquable. »
Augustin Trapenard, La Grande Librairie
« Un passionnant confectionneur de personnages contemporains au tour de main impressionnant. »
Ulysse Baratin, En attendant Nadeau
« Dans un style cinématographique et rythmé, Kevin Lambert reconstitue le pouvoir destructeur de la classe dominante. »
Christophe Kantcheff, Politis
« Un livre dur et puissant, d’une densité stupéfiante, qui ne fait de cadeau à personne. »
Thomas Messias, Slate
« La phrase construit son héroïne : fluide, spiralante, envoûtante dans son ascension comme dans sa chute. (…) Une inventivité et une écriture en état de grâce, qu’aucun sensitivity reader ne saurait dicter. »
Alain Nicolas, L’Humanité
« Un morceau de bravoure ébouriffant qui nous rappelle l’impétuosité du style de Kevin Lambert. »
Stéphanie Gatignol, Tétu
« Un roman d’aujourd’hui… L’intelligence et la virtuosité du récit prennent le pas sur l’émotion, mais voilà un roman passionnant, intelligent et malin en diable. Sincère aussi, par lequel Kevin Lambert s’attaque non aux élites mais aux systèmes qui leur ont donné des pouvoirs exorbitants. Édifiant et citoyen ! »
La Provence
« L’aventureux Lambert expérimente et brouille les pistes. Lambert nous distille quelques passionnantes théories sur la création (…) Un texte, crédible de bout en bout, et savamment charpenté. »
Marcel Ramirez, Focus Vif
« Une peinture minutieuse et malicieuse de l’univers des ultra-riches : caustique et intelligent. »
Croire
« Kevin Lambert n’a peur de rien. Un roman ambitieux, qui frappe fort et qui sonne juste. »
La Libre Belgique
« L’arrivée d’un écrivain québécois dans la danse très française des prix littéraires bouscule les modes de faire et de penser. L’épisode permet aussi de dépasser les fantasmes. »
Lisbeth Koutchoumoff Arman, Le Temps
« Kevin Lambert passe d’un point de vue à un autre avec fluidité (…) un travail de broderie : rien n’est asséné de manière péremptoire, même pas dit, mais animé. »
Hocine Bouhadjera, Actualitté
« Avec un style dense qui colle avec lucidité à notre époque, une réflexion intéressante sur capitalisme et fracture sociale. Puissant! »
Héloïse Rocca, Version Femina
« Le portrait cruel d’une société traversée de violences de classes. Et une satire mordante d’un petit monde de nantis en danger. »
Camille Brun, Télé Loisirs
« Une critique grinçante de la bonne conscience des dominants. »
Elle
« Un roman passionnant. »
Samuel Loutaty, Biba Magazine
« Une inhabituelle volonté d’impartialité. »
Marceau Cormerais, Les Echos
« Kevin Lambert quitte les personnages d’ouvriers ou LGBT de ses premiers romans pour s’intéresser aux hyper-riches, qui vivent dans une autre sphère que le commun des mortels. »
Lire
« Peinture féroce du capitalisme, du microcosme dans lequel se meuvent les ultra-riches et leur bonne conscience, avec de brillantes pages dédiées à l’architecture et à La Recherche du temps perdu. »
Cécile Pivot, Femme actuelle
« Que notre joie demeure est un tourbillon. (…) Les phrases s’allongent, sinuent, rebondissent, avec clin d’œil du côté de Proust. Kevin Lambert n’a pas choisi la facilité mais il franchit l’obstacle avec une rare élégance. (…) Une galerie de figures difficiles à oublier. »
Pierre Maury, Le Soir
« L’écrivain québecois dégomme les ultra-riches dans un des romans les plus percutants de la rentrée. »
Jean-Marc Le Scouarnec, La Dépêche du midi
« Un outil formidable pour comprendre notre monde et nos modes de fonctionnement. »
Christian Dorsan, 20minutes
« Un livre qui dérange, dont la lumière éclaire les moments troubles de la vie et dont la langue est comme une dentelle. »
Pauline Garibari, Harper’s Bazzar
« C’est un roman sur l’architecture urbaine mais aussi celle de nos intérieurs. »
Jusqu’ici tout va bien, France Inter