INCIPIT

Collection Incipit

Quatre couleurs

L’épopée d’Obi, qui a perdu son stylo quatre couleurs : un texte sur les rêves éveillés des enfants et les rêves cachés des adultes.

Roman français de Thomas Terraqué
978-2-493213-80-8 – 141 pages – 17€

Obi est un enfant livré à lui-même, à l’imaginaire bien trempé. Il traîne son ennui et un complexe de culpabilité dans les couloirs de son collège, faute d’un chez-soi pour l’accueillir comme il se doit. Bref, il est toujours où il ne faut pas, où on ne l’attend pas…
Quand il perd son stylo Bic 4 couleurs tout neuf, acheté avec de l’argent volé à sa mère, tout se mélange : le quatre couleurs, l’amour pour sa copine Candice, et le mauvais esprit. Le monde commence à bugger et il a peur que le bug se généralise.
Autour de lui, Jocelyne, la femme de ménage sensible aux auras et aux énergies des élèves, Monsieur V., qui voit redéfiler sa vie et ses rêves, Madame E., qui tente de réveiller tous ses collègues, en passant par le proviseur et la mère dépassée d’Obi, tous se débattent avec le trop plein d’énergie des élèves et de questions sur leur place entre ces murs. Un texte sur les rêves éveillés des enfants et les rêves cachés des adultes, qui rend hommage aux forces de l’école et à la vivacité des êtres.

Thomas Terraqué est né dans l’Ouest il y a trente-cinq ans, quoique les choses pourraient évoluer. Auteur, sous un autre nom, de romans pour la jeunesse, il tient, depuis des temps immémoriaux, un journal relativement furtif et d’autres petites choses surs on site : thomasterraque.com. Il ne sait pas comment nommer son vrai métier : homme-orchestre, raconteur, marathonien, professeur. Vit ces temps-ci au Guatemala.

Originaire de Los Angeles, Dominic DiSaia partage son jour de naissance avec Einstein. Il a déjà copiloté un avion de chasse italien et été expulsé d’un match de basket après une altercation. Il a photographié les plus grands noms du monde du sport, mettant en exergue dans des portraits riches en contrastes de couleurs des visages et des personnalités qui se démarquent par leurs carrures, leurs allures fonceuses, et leurs tenues pop et vives. Il compte pour clients Nike, Adidas, Gastorade ou la NBA.

« Le nouvel Attila a un don pour débusquer de nouvelles voix littéraires et Thomas Terraqué en est une, sans aucune hésitation. Dans ce récit tout aussi inventif que maitrisé, il nous entraine dans la vie d’un collège et de ceux qui le peuplent, mais en restant au cœur de l’enfance, de ses rêves, et de ses violences. Une réussite ! »
Mélanie Chenais, La Droguerie, Saint-Malo

« Thomas Terraqué signe un roman fulgurant sur l’école saccagée et l’enfance opprimée ; un brûlot en forme de stylo quatre-couleurs ! »
Éloïse Broc’h, Librairie Mima, Marseille

« Les mots, les personnages, la construction du récit, le rythme, la poésie… J’ai été transportée dans cette histoire explosive et touchante. J’ai tout adoré, un énorme coup de cœur. »
Lou Stäber, Librairie Folies d’Encre, Noisy le grand

« Un roman choral fort d’une écriture qui tranche, qui happe et bouscule le lecteur, permettant d’offrir une description puissante et lucide de la vie quotidienne d’un collège de banlieue. Le final est stupéfiant. »
Manuel, Librairie L’éternel retour, Paris

« J’ai aimé le style de la description du monde de l’école par le prisme de Obi, petit garçon fantasque et touchant, et l’inquiétant professeur, monsieur V. Le harcèlement est dit avec finesse, ce qui donne plus de force au récit. »
Didier Devillaz, Librairie des Pertuis, Saint-Pierre d’Oléron

« Une mise-en-scène flamboyante et décalée des années collège : qui se souvient de la force du BIC quatre couleurs ? »
Librairie Le Merle moqueur, Paris

« Le premier coup de cœur de Laure dans la rentrée de Janvier ! »
Laure, L’Amandier, Puteaux

« Même magique, un quatre couleurs ne peut rien contre l’abandon qui frappe l’éducation nationale : Thomas Terraqué nous fait vivre cette tragédie avec finesse.»
L’Humanité

« Avec une plume aérienne et poétique, Thomas Terraqué prend sans cesse de la hauteur pour présenter les ressentis des uns et des autres, comme s’il était un cinéaste mettant en lumière les êtres et les choses caméra à l’épaule. Montrant sans démontrer, Quatre couleurs manifeste contre tous les ostracismes en bandoulière, nous plonge avec générosité jusqu’au drame final que l’on pressent inévitable. Et c’est magnifique ! »
Jean-Rémi Barland, Destimed

« C’est peut-être le propre d’un roman réussi que d’inventer un monde qui existe déjà. »
Roger-Yves Roche, En attendant Nadeau

« L’écriture est une pure merveille, la poésie est à fleur de mot tant dans la forme mais aussi les situations avec des visions bien souvent puissantes et évocatrices. »
Mr K, Le capharnaüm éclairé