Quelques mois après la mort de sa mère – Odette -, l’écrivain Geneviève Peigné découvre dans sa bibliothèque une collection de romans policiers «Le Masque», dans les marges desquels la défunte, atteinte d’Alzheimer, a tenu le journal de sa maladie.
Au fur et à mesure des progrès du mal, elle en est même venue à s’immiscer dans les dialogues, et à répondre aux répliques des personnages, Maigret et Imogène entre autres, comme à la recherche d’un Interlocuteur. Comme si la fiction était plus à même d’apporter des réponses à la solitude et au mal-être.
À travers la lecture de ces confessions souvent très prosaïques sur la douleur commence un dialogue posthume autour du livre et de l’écriture, qui pousse l’auteure à s’interroger sur elle-même.
Plongée à l’intérieur de la conscience d’une malade, ce dialogue mère-fille constitue un hommage inédit aux pouvoirs de la lecture.