Auteurs français hors collection

Collection Incipit

Les ficelles du pantin

« — Monsieur le Président, on vient de m’apporter le cadavre d’une journaliste. On me dit de le jeter dans une cave. Que dois-je faire ?
— Le jeter dans une cave.
— Ah… Je n’étais pas sûr que l’ordre vînt de vous, Monsieur le Président. Je voulais contrôler… »

Satire politique contemporaine de Yak Rivais
Couverture de Siné
Préface de Pierre Laurendeau
978-2-917084-49-6 —128 pages — 12,00 €

Et si un président perdant décidait de se maintenir au pouvoir contre son adversaire élu ? Vitellius, président autocrate, hyperactif et obsédé sexuel, perd l’élection présidentielle face à son rival Vespasien.
Il décide alors, à toute force et par tous les moyens, de se maintenir au pouvoir.
Il triche, truque, corrompt, étrangle des journalistes, avant de tirer sur sa propre armée pour déclencher une guerre civile… L’histoire dure une nuit. Elle commence par la retransmission des résultats électoraux et se termine à l’aube, dans le sang et l’odeur des latrines, par la mort sacrificielle du héros dans une corrida burlesque devant les caméras du monde entier. Cette farce bouffonne, volontiers caricaturale, marquée au coin de Jarry, de Brecht et de Ghelderode, est un éclat de rire libératoire qui se termine en tragédie antique. De quoi Vitellius est-il le nom ?
Que ces aventures « sans ressemblance avec – » donnent à réfléchir à qui voudra… Ou pourra.

Yak-RivaisYak Rivais écrit des histoires, tantôt pour la jeunesse (Les sorcières sont NRVLe métro méPAStro…), tantôt pour adultes. Découvert dans les années 1960 par Alain Bosquet, Simone de Beauvoir et Raymond Queneau, il  débute chez Gallimard et Belfond en publiant des épopées satiriques dont son chef-d’oeuvre, Aventures du Général Francoquin, salué par Dominique de Roux, Topor, Michel Braudeau… Il publie des romans dessinés en anglais (L’Effrayant Périple du grand espion, Belfond, 1966), un nouveau roman (policier) (Hérésie de Carolus Boörst, Belfond, 1968), un roman centon écrit avec les phrases des autres (Les Demoiselles d’A., Belfond 1979, rééd. Mémoire du Livre 2000)… et signe avec Les Ficelles du pantin une satire politique… atemporelle. Ce n’est pas Yak Rivais qui s’inspire de l’actualité, c’est l’actualité qui copie Yak Rivais !

« Approchez, Mesdames et Messieurs ! Venez découvrir les gesticulations burlesques et néfastes d’un Président d’opérette. Que le spectacle commence ! »
Nathalie Husser, Librairie Kléber (Strasbourg)

« Une quasi-ambiance de thriller, avec ce qu’il faut d’acidité. Clairement au-dessus du lot des textes de satire politique. »
Philippe Marczewski, Librairie Livres au Trésor (Liège)

« Universel et tout-terrain, ce tyran démocratiquement élu est un héros synthétique, la politique contemporaine à lui tout seul plutôt que l’un des pantins qui la font. Comme le baroud d’honneur d’un Roi Lear à la gâchette facile, Les Ficelles du pantin est un roman furieusement libertaire, radical et jubilatoire où tout le monde en prend pour son grade, citoyens neuneus compris. Pied de nez lucide aux ambassadeurs de la bonne morale républicaine, ce livre se savoure comme un coup de pied nonchalant dans la farce politique permanente dont nous sommes les témoins. »
Grégoire Courtois, Librairie Obliques (Auxerre)

Dans la presse écrite

« Le “roman bouffe” de Yak Rivais […] transpose cette fin de règne dans la France de nos jours, où un Ubu roi dépoussiéré s’accroche au pouvoir face à des ministres, soldats, journalistes et prostituées félons. Le peuple apparaît éternellement manipule. Explosif »
TGV magazine

Sur la toile

« Un roman fictionnel qui nous embarque dans un monde presque apocalyptique […] Drolatique, sanglant, cynique… Un regard sans aménité sur le monde politique […] et une réflexion sur le pouvoir capable de se trahir lui-même ».
Nikola, Paludes

« Libre au lecteur de traquer les résonances contemporaines dans Les Ficelles du pantin, petit récit diabolique de Yak Rivais »
Lémi, Article 11 

« Humour noir, répliques cinglantes, actions violentes, Yak Rivais n’y va pas de main morte pour monter une farce grand-guignolesque de haute voltige qui court sur 130 pages en surfant sur Jarry, Bretch ou Ionesco »
Sébastien Almira, Culturez-vous

Une interview réalisée par Christophe Lucchese.