« Le Château, vérifier qu’il existe, le visiter à fond, et se tirer. »
Roman français d’Élodie Issartel
Maquette de Cheeri
978-2-37100-054-4 – 226 pages – 17€
Les Acouphènes est à la fois le nom d’un lieu-dit et la persistance de sons et de voix qui assaillent et persistent. C’est aussi la traversée d’un paysage : on suit Thomas, le narrateur, dans ses allers et retours, entre le Grand Extérieur, la Lisière, et les Acouphènes, le centre psychiatrique où il est résident depuis son enfance. Il arpente ce monde lacunaire et mouvant qui lui échappe et auquel il tente d’échapper, à défaut de le reconnaître et de s’y retrouver.
Dans ce labyrinthe chaotique, seul le carnet dans lequel l’adolescent écrit et dessine, reste la preuve tangible que tout cela existe. Thomas est escorté de Samuel, un double intérieur, qui parfois le guide et l’accompagne. Quant au lecteur, il écoute et interprète ce monde dont il n’a pas tous les codes pour reconstruire l’utilité d’une quête où surgissent les souvenirs.
Élodie Issartel vit et travaille à Paris, où elle enseigne les lettres, écrit, photographie, et parfois dessine.
A participé à divers projets (scénario, livre d’artiste, expositions collectives…) et s’intéresse à l’adolescence dans son travail, qu’il soit photographique, critique, ou littéraire.
Elle a publié son premier roman, Festino Festino, chez Léo Scheer en 2008.
La « quête intense d’une vie ».
Jean-Marie Perret, lecteur de la Librairie Obliques (Auxerre)
« Dans le concret de la fugue d’un jeune de 17 ans.
Thomas, à la « tête pas commune » et un balluchon plein de dessins, traverse le Grand Exterieur en quête du Château. Dans cette course folle, on lui emboîte le pas. »
« Élodie Issartel prouve ici que […] pas besoin d’intrigue, mais d’écriture toujours. Et celle d’Issartel est captivante. »
Sean J. Rose, LivresHebdo (21/09/17)
« Les évènements, les visages, les dialogues surgissent en une succession de rushes, d’instantanés à l’éclairage tantôt blafard, tantôt cru. »
« Une œuvre ouverte et pleine de fulgurances, rétive aux idées de frontières et proche de certaines tendance de l’art le plus contemporain »
Yann Fastier, Le Matricule des Anges (17/10/17)
« Une expérience unique de lecture »
Nathalie Vigne (Librairie Le Coin des Livres), Page des libraires (10/10/17)
Sur la toile
« Une radicale expérience de lecture. »
Béatrice Courau, Actualitté (01/07/17)
« Une géographie étrange et inquiétante.
Elodie Issartel est une funambule et son écriture ciselée nous plonge dans une atmosphère ambiguë, trouble.
Il règne sur ce livre tumultueux une atmosphère de photo sépia, à l’éclairage incertain et à la mise au point aléatoire.
Un magnifique livre. »
Antoine (libraire), Bonnes feuilles et Mauvaise herbe (09/10/17)
« Thomas, l’adolescent qui s’est échappé du centre psychiatrique où il se trouvait, peine à se repérer dans ce dédale qui ressemble beaucoup à celui qui encombre son propre cerveau.
Faire percevoir d’un côté l’enfermement intérieur de cet être et de l’autre son impérieux besoin de s’en libérer n’est pas évident. C’est pourtant ce que réussit Élodie Issartel. »
Jacques Josse, remue.net (18/10/17)
« Le portrait de l’adolescence se dessine avec beaucoup de brio sous la plume d’Elodie Issartel »
« Un cheminement vers le passé, l’enfance et la mémoire dans un monde dénaturé, transformé par Les Acouphènes. »
Nikola Delescluse, émission Paludes, Radio Campus Lille (20/10/17)