« Parce que mon titre ne dit rien
parce qu’un de mes chapitres
est vicieusement parodique
parce que mon intrigue ne prend
sa pleine mesure qu’en son milieu
mon roman est un risque.
Prenez-le. »
Thibaut Klotz
Roman français de Thibaut Klotz
Couverture de Félix Demargne, de l’agence Cheeri
978-2-37100-033-9 – 320 pages – 20€
Trois traders se suicident dans trois villes d’Europe, à chaque fois dans le sillage d’une femme fatale à la chevelure tantôt noire, tantôt blonde… L’enquête démarre.
Arthur Vega, inspecteur français, slalome entre Moscou, la Biélorussie, Paris et sa psychanalyste, pour remonter le fil de ces disparitions et résoudre le mystère qui flotte autour de ces suicides trop parfaits pour être vrais et de la femme Protée qui les unit.
Un récit haletant, hanté par la peinture de Soutine et les nouvelles de Théophile Gautier, par les mythes d’Eros et de Thanatos, où se dessine en écrivain un double de Jérôme Kerviel, et quelques-uns de ses épigones victimes de leur époque et de l’amour fou.
Thibaut Klotz est né en 1980. Analyste économique, journaliste, il a vécu plusieurs années en Russie, traversé deux fois la Sibérie et parcouru la Biélorussie de long en large. Le fil de ses lectures franchit les langues, les époques et les littératures. Il a traduit Le Démon de Lermontov. La découverte des livres d’Edgar Hilsenrath, en cherchant Le Loup des steppes de Hermann Hesse sur l’étagère d’un libraire, marque sa rencontre avec Le nouvel Attila.
« Hypnotique, addictif, un ovni ! »
David Goulois, libraire au Cultura (Chambray-lès-Tours) sur TV Tours (9e minute)
« Un roman étonnant… Bercés par Soutine, on oscille avec plaisir entre deux personnages en quête de sens et de vengeance. Original dans sa forme, implacable sur le fond, lisez-le ! Et puis la couverture est tellement belle, une vraie réussite ! »
Emmanuelle Andrieux, librairie Le Vent Délire (Capbreton)
« Le mythe de la femme fatale ressuscité dans un polar élégant et envoûtant. »
Librairie Au bonheur des ogres (Lyon)
« Une facétie éditoriale, une expérience stylistique, une intrigue surprenante sur des suicides en série. »
Aurore, de la librairie Caractères (Mont-de-Marsan)
« À dévorer sous la couette durant les longues soirées d’hiver. »
EcoRéseau Business
« Un premier roman parfait, une sorte d’enquête fantastique littéraire, où la psychanalyse et l’actualité économique s’entremêlent dans une atmosphère sombre parfois crépusculaire. Un roman singulier et addictif ! »
Barriga, Addict-culture
« Du polar, L. a le tissage des mystères et les figures troubles, du fantastique il aurait l’atmosphère, mais il est impossible de cantonner le roman à une idée de genre. Contrairement à beaucoup de noirs, la question du bien et du mal n’a finalement que très peu d’importance. Ce n’est rien moins que la vie et la mort qui sont au centre de l’intrigue. L’amour, le temps et la vérité sont noués comme les fils d’un tissage élégant et subtilement coloré. »
Héloïse, Un dernier livre avant la fin du monde
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Garoupe