« Je suis l’homme qui attend l’homme qui allumera ma cigarette. »
de Jean-Daniel Dupuy
Illustrations de Georges Boulard
978-2-917084-0-90 —224 pages —18€
Invention des autres jours est à la fois une fable et un roman d’anticipation, un catalogue d’inventions et un pamphlet contre l’évolution actuelle de la société…
Quoi ? Une société contre-utopique, après une apocalypse industrielle.
Où ? Dans une société gouvernée par les experts, les médecins et les journalistes officiels… et qui entretient d’étranges ressemblances avec le monde actuel.
Qui ? Le livre explore la généalogie des éléments réfractaires au Régime : groupes sociaux en marge ou déclassés (les fous, les gens des cités, les musiciens errants…) ; figures mythiques qui nourrissent l’imaginaire et s’opposent aux discours de propagande (le grand singe Gom Golopür, le marchand de sable, le Roi des rues, Décembre aux mille visages)…
Quand ? Tout tourne autour d’un événement obscur, mal connu, qui a transformé les cartes, les villes et la répartition des populations : « la Catastrophe ».
Jean-Daniel Dupuy a 35 ans. Veilleur de nuit dans une maison pour enfants en difficulté, il anime des ateliers d’écriture et crée des spectacles de rue.
Il s’est fait connaître avec deux romans : Ministère de la pitié (2003) et Les Noces de carton (2005).
« La ville devient un immense terrain de jeu dont les règles ne cessent de changer, où les paysages se modifient jour après jour (…). Jean-Daniel Dupuy signe un roman unique et envoûtant, un diamant noir à la structure labyrinthique où il ne peut être que bénéfique de se perdre. Un immense coup de coeur pour ce livre magnifique et admirablement écrit. »
Charles, L’Arbre à lettres Bastille
« Détonnant par sa forme et sa typographie, Invention des autres jours est, comme son titre l’indique, un voyage vers d’autres contrées, une extrapolation du monde connu vers des confins d’apocalypse. »
Claire, librairie du 104
« Invention des autres jours de Jean-Daniel Dupuy est un pari littéraire un peu fou, ludique et volontiers hypnotique. »
interview de Sophie Pujas, Le Point
« Un texte assez magistral dans son caractère multiple et protéiforme. »
Nikola, Paludes
« Un récit de science-fiction hybride à mi-chemin entre l’inventivité d’un Jules Verne et l’étrangeté et l’aprêté d’un Kafka. (…) Une bien belle surprise qui se distingue à la fois par un univers foisonnant, une prose et un écrin originaux. »
Ed Wood, La Taverne du Doge Loredan
« Veilleur de mots, écrivain de nuit »,
interview sur le site de la Taverne