INCIPIT

Collection Incipit

Challah la danse

Un hymne à la joie et à l’intégration dans la campagne française.

Dalya Daoud
9782493213846 – 252 pages – 19,50€

Chemin des brigands logent dix familles, pour la plupart issues du Maghreb, dans un lotissement ouvrier bâti à côté d’une usine de textile. En marge du village, de ses bars, de son église, de sa ferme et de son lama, Dalya Daoud relate vingt ans de leur histoire.

Parmi elles, on s’attache à Bassou, fils chéri de Lalla, grandissant comme il peut sans trouver sa place au bourg ni chez ses cousins de banlieue, ainsi qu’au clan des filles, Olfa et Jihane en tête, dans leurs velléités d’émancipation des mœurs familiales et d’intégration à la grande ville, et à la grande vie.

Ce roman vrai d’un micro quartier ouvrier, auquel Dalya Daoud donne l’épaisseur et la dimension d’un mythe, se lit comme une enquête où sont semés les éléments de l’harmonie comme de la discorde, sans que ses habitants, confrontés au miroir social, ne sachent jamais s’ils sont des brigands ou des perdants.

Pétri de culture et de langue arabes, Challah la danse est un hymne à la joie, musical et charnel, qui montre que l’apprentissage d’une culture se fait aussi par le chant, la cuisine, et l’amour, et jamais dans un seul sens.

Dalya Daoud a été douze ans rédactrice en chef de Rue89Lyon qu’elle a créé en 2012. Avant cela, elle a suivi des études de Lettres Modernes, pendant lesquelles elle a aussi été vendeuse de lingerie, serveuse dans un restaurant gastronomique, ouvrière dans une usine de cataphorèse puis dans une autre de production de dialyseurs, et cheffe de la rubrique musique à Lyon Figaro.

Doug Dubois (né en 1960) à Dearborn dans le Michigan) décrit comme de la « creative non fiction » son travail sur le quotidien des familles saisi au creux de la ville en transformation. Sa remise en question des « mythes » américains le rapproche de Philip-Lorca diCorcia ou Laurie Simmons. Sa première série, All the days and nights, est née de la convalescence de son père, puis de la dépression et de la maladie de sa mère. Avella raconte ensuite la déliquescence d’une ville minière de Pennsylvanie, où son père a grandi. 
Tournée sur cinq étés, My Last Day at Seventeen, dont est tiré cette image, saisit des adolescents de Cobh, dans le comté de Cork, en Irlande, après la crise financière de 2008.

« Sans clichés, tendre, drôle, remarquable ! »
Adrien Lemoine, Librairie Eyrolles, Paris

« Si ce livre était adapté au cinéma, il faudrait que ce soit par les frères Dardenne. »
Sophie Boucaud, Le Bleuet, Banon

« Un très beau roman servi par une langue originale et percutante. C’est tendre et fort comme une chanson de Matoub Lounès. »
Daniel Damart, Librairie Quartier Latin, Saint-Étienne

« C’est joyeux, drôle, foisonnant – avec une certaine pudeur pourtant. Car il y a aussi des non-dits, les blessures, les peurs, les murs invisibles qui divisent. Un texte d’une grande justesse, sensible et profond. »
Aurélie Janssens, Librairie Page et Plume, Limoges

« À la fois touchant, drôle, engagé, terriblement vivant. »
Déborah Vedel, Librairie Les Temps Modernes, Orléans

« Ce roman immersif est un vrai régal, burlesque parfois, tendre et lumineux toujours. »
Juliette Pelletier, Quai des Brumes, Strasbourg

« 43 chapitres ciselés qui viennent cartographier de quoi ces vies sont faites. »
L’Esperluète, Chartres

« Une chronique sociale à l’énergie décapante, concentré de bonheur et d’humanité. »
Mélanie Chenais, La Droguerie, Saint-Malo

« Sensibilité et authenticité d’une écriture immersive, alternant dialogues familiers et prose littéraire. »
Florence Cavallin, Port Maria, Quibéron

« Challah la danse ou la célébration de la vie ! Ce livre déborde de joie, d’humanité et d’énergie, de quoi nous redonner foi en qui nous sommes. C’est beau ! »
Michael Mathieu, La Librairie de Paris

« Plus scintillant qu’un feu d’artifice, plus entêtant qu’un tube de Disiz : Challah la danse, mon tube de la rentrée littéraire. »
Michael Corbat, Les Papiers Bavards, Audincourt

« Dalya Daoud renouvelle avec éclat la taraudante question des identités issues de l’immigration. »
Muriel Steinmetz, L’Humanité
« Un de ces mondes uniques, subtil assemblage des contraires que l’on croit impossible parce qu’il est rarement décrit. »
Gladys Marivat, Le Monde des Livres

« À contre-pied des clichés sur l’immigration, elle décrit avec empathie ses personnages, particulièrement les adolescent·es. »
Nelly Kaprièlian, Gérard Lefort, Pauline Le Gall et Sylvie Tanette, Les Inrockuptibles

« La chronique tendre et vitaminée de familles venues du Maghreb, perdues dans un lotissement ouvrier en plein campagne. »
Florence Pitard, Ouest France

Dalya Daoud joue du contraste entre une narration impeccable, très littéraire, distancée, teintée d’ironie affectueuse, et des dialogues qui sonnent étonnamment juste. »
Isabelle Rüf, Le Temps

« Avec Challah la danse, Dalya Daoud signe une chronique juste et pleine de charme. »
François Lestavel, Paris Match

« Une série de portraits et d’instants de vie plein de tendresse et d’insouciance. »
Thierry Meissirel, Le Progrès

« Un ouvrage musical et charnel. »
Louella Boulland, Actualitté

« Dayla Daoud signe une expérience littéraire bouleversante avec ce premier roman sur la France périphérique, invisibilisée. Indispensable. »
Mohamed Berkani, Franceinfo Culture

« Un premier roman réjouissant. »
Isabelle Raepsaet, La Voix du Nord

« On prend plaisir à voir évoluer ces personnages, à voir grandir les enfants, à assister à leurs premières amours, à voir se mêler et cohabiter ces cultures différentes, au bar, à table et parfois dans les alcôves. »
Alex Villon, PAGE