Un homme croise la route d’un dealer chamane et fait l’expérience d’un dédoublement du réel. Un premier roman aussi noir que visionnaire.
Roman français d’Olmo
978-2-487749-00-9 – 208 pages – 19€
Quand Amalia, excédée par ses absences et ses fréquentations, quitte Aden, jeune peintre fauché, celui-ci s’enlise dans de menus trafics.
Errant aux marges de la ville, il croise un personnage énigmatique et hors du commun, le Caló, chaman mexicain androgyne qui l’initie aux mystères du duende, un démon intérieur qui « tourne autour des plaies », s’immisce dans les failles de l’être et va transformer son regard sur les choses et sa perception du réel.
Roman de l’amour impossible, écrit dans une langue simple et folle, ce texte noir et urbain conjugue nuits psychédéliques et descente dans les profondeurs de la ville.
Après avoir travaillé quelques années comme anthropologue sur des rituels de transe et d’invocation des esprits, Olmo habite aujourd’hui Paris, où, devenu animiste, il enseigne la philosophie. Il se rend régulièrement sur les terres volcaniques d’Amérique centrale, retrouver des amis pour boire, discuter et regarder les étoiles.
©Astrid di Crollalanza
Serifa est un studio de création basé à Munich, dirigé par Nastassja Abel et Christian Otto. Ils publient quotidiennement sur instagram des œuvres à l’intersection de l’art et du design, de la culture japonaise et de la mode. Leur travail est, ces derniers temps, de plus en plus axées sur le cryptage et l’incognito. Soucieux de « définir une nouvelle esthétique », ils créent des portraits abstraits d’où émane une sensation d’éther et d’éphémère en utilisant, pour sa part d’acceptation de l’imprévisibilité et de l’innovation, l’IA et la post-photographie. Leur devise ? « Aucune idée n’est définitive. »
« Plongée dans le Paris des marges, entre galères, trafics, art et amour. Encore un très beau texte au nouvel Attila pour les amateurices de spleen. »
Manon Picot, Librairie Lilosimages, Angoulême
« Car on peut se laisser emporter dès la première page et savoir que a soirée sera ainsi chair et lumière. Aimer les étoiles qu’on sent entre les lignes pour tout ce qu’elles laissent tomber sur nous de tourmenté et de solaire. »
Margaux Bonvallet, Librairie Passage, Lyon
« Une odyssée infernale. »
David Goulois, Cultura Chambray les Tours
« Si bien écrit et intimiste. »
Thibeault Palais, Métropolis, Bayeux
« Une histoire d’amour, d’errances, de dérives dans la folie. Un peu noir, parfois mystique, du polar sous ayahuasca. Une prouesse ! »
Didier Devillaz, Librairie Les Pertuis, Oléron
« Dans un Paris interlope évoqué avec beaucoup de poésie, la magie et le mystère s’invitent et viennent chambouler les certitudes d’un jeune homme en pleine crise existentielles. »
Geraldine, La Manœuvre, Paris
« Olmo, par le truchement de son narrateur amoureux à la dérive, brosse le portrait ému de la fugitive Amalia et peint une galerie de personnages en chromos insolites. Mais tout le charme singulier de cette ballade de l’amour impossible tient surtout au fait qu’au vibrato du cœur en peine, elle mêle les rumeurs d’un Paris interlope et ténébreux. »
Sean Rose, Livre Hebdo
« Aden ou la transparence de l’air séduit par le grain de folie qui l’anime, et le supplément d’âme qu’il offre au Paris des sans-papiers, des vendeurs de shit à la sauvette, des dézingués qui hantent la ville comme des fantômes. On a parfois l’impression de lire un héritier de Gabriel Garcia Márquez. »
Yann Perreau, Libération
« Quelle langue ! On arpente Aden ou la transparence de l’air dans une déferlante de toponymes et de brutales envolées poétiques. Olmo y pratique une gouaille ingénue, oscillant brillamment des pages qui font sourire à celles qui laissent groggy – style littéraire d’un moraliste en survêt qui aurait croisé la route d’Hermann Hesse au comptoir d’un PMU du nord-est de la capitale. »
Marceau Cormerais, Les Echos
« Tissé avec brio, suite d’imprévisibles virevoltes, Olmo nous offre avec passion un récit d’endurance et de survie, de cheminement invisible sur et sous les toits, un récit des friches parisiennes, des terrains-vagues et des squats les plus « lumpen » dans lesquels l’inconfort et l’isolement poussent à faire profil bas et petite folie. »
Jean-François Laé, En attendant Nadeau