Label Othello

Œuvre complète
d'Hélène Bessette

L'Attentat Poétique

À l’occasion du centenaire de sa naissance, l’écrivaine a été accueillie à Cerisy pour un colloque consacré à son œuvre, constitué de conférences, de performances et de lectures, entre autres.

Claudine Hunault
979-10-95244-33-2 –196 pages – 27€
Sortie le 15 janvier 2025

Femme de pasteur en Nouvelle-Calédonie, institutrice dans le nord, préceptrice en Suisse, gouvernante en Angleterre, rêvant d’Amérique, Hélène Bessette chercha son lieu toute sa vie. Parce qu’elle lutte contre l’obéissance et l’acceptation aveugle des hiérarchies sociales, elle se situe en dehors des mouvements intellectuels et politiques tout en se prononçant sur le monde qui l’entoure. Pour s’ensauver, elle mise tout sur le personnage principal de ses romans poétiques : l’écriture.
Elle n’aura rien dit sur elle en dehors de son oeuvre, migration ininterrompue du réel à l’irréel, du rêve à la réalité. Comment notre regard critique s’en trouve-t-il orienté?
Pour le centenaire de sa naissance, Hélène Bessette a été accueillie à Cerisy : un colloque, le premier au monde, construit à partir de conférences, de performances et de lectures a croisé une semaine durant la poésie, la littérature, la psychanalyse, la philosophie, la théologie, la mathématique, la composition musicale, le jazz, le cinéma et le théâtre. En voici les actes

Performeuse, actrice, metteur en scène de théâtre et d’opéra, écrivaine, psychanalyste, Claudine Hunault intervient dans de nombreux colloques sur les champs croisés de l’art et de la psychanalyse. Après avoir mis en scène au Burkina Faso, à Cuba, aux Marquises, elle a écrit avec le réalisateur Arthur Beauvois un scénario de long-métrage, Ce père-là. Elle travaille enfin depuis 2014 sur l’œuvre d’Hélène Bessette pour laquelle elle a co-dirigé le colloque L’Attentat poétique à Cerisy en 2018.

« L’écriture d’Hélène Bessette est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent.  »
Marine Landrot, Télérama

Si

« Je n’ai pas l’étoffe d’une héroïne, mais l’étoffe d’une suicidée ça va de soI. »

»

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-42-4 –208 pages – 18€
Sortie le 15 janvier 2025

« Femme seule tente ans » : tel est le leitmotiv de Désira, qui survit à une tentative de suicide et aussitôt sur pied, à même le lit d’hôpital, veut recommencer. Au grand dam des médecins qui ont tout donné pour la sauver.
Car une femme divorcée célibataire qui aime aller le soir au cinéma, suscite les foudres : on ouvre son courrier à sa place, on la soupçonne d’aimer trop les hommes, ou bien d’aimer les femmes, on désapprouve le genre de films qu’elle choisit, on lui choisit des maris, on lui offre de rejoindre un club naturiste… bref on sait ce qui lui convient, et on ne se prive pas de lui donner son avis.
Si, c’est un coup de poing à tous ceux qui nous interdisent de faire ci ou ça.
Si, c’est aussi une menace.
Si, c’est le lamento de Désira, qui a le droit de vivre hors du système de (re) production sans demander l’autorisation, et n’entend renoncer à rien,
Longue et curieuse excursion aux confins de la pulsion de mort, SI est un cri qui résonne partout.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’oeuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA I2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011], N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008, ainsi qu’un colloque, l’Attentat poétique, co-organisé à Cerisy avec Claudine Hunault et Cédric Jullion (2018).
Le nouvel Attila publie dans son label Othello l’oeuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« L’écriture d’Hélène Bessette est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent.  »
Marine Landrot, Télérama

Label Othello

Les Résumés

Première édition intégrale des textes et manifestes d’Hélène Bessette

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-34-9 –220 pages – 17€
Sortie le 3 juin 2022

1956. Sarraute écrit L’Ère du soupçon, Robbe-Grillet commence Pour un Nouveau Roman, et Bessette crée le Gang du roman poétique. Elle étaiera ses théories dans une revue, Le Résumé, dont André Malraux financera les deux premiers numéros en 1969. Deux courts textes à tonalité pamphlétaire, les résumés du Résumé, puis deux entretiens avec Jean Paget sur France Culture, reprennent et vulgarisent son propos.

S’appuyant sur les écrits de Queneau, Chandler, Lukàcs, et de manière plus inattendue Mao Tsé-toung, Bessette dissèque l’évolution du langage, de l’Histoire, de la poésie, le rôle de la presse et du public, vantant la place des « princes illuminés et drogués de la Littérature » contre le paradigme des Tel Quel, Barthes ou Deguy, qu’elle relègue au rang de James Bond et de Paris Match.

Son credo ? Les valeurs spirituelles et la vérité. Son ennemi ? « La décadence idiote et le réalisme dégénéré. »

Que peut la Littérature dans une société de haine et de mensonge ? C’est ce à quoi tentent de répondre ces textes et manifestes en partie inédits.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’oeuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA I2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011], N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008, ainsi qu’un colloque, l’Attentat poétique, co-organisé à Cerisy avec Claudine Hunault et Cédric Jullion (2018).
Le nouvel Attila publie dans son label Othello l’oeuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« L’écriture d’Hélène Bessette est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent.  »
Marine Landrot, Télérama

Label Othello

La Tour

La Tour tend à la société de consommation le miroir du bonheur en toc, de la publicité effrénée, des objets standardisés, de la fortune coupée de la vie intérieure.

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-33-2 –196 pages – 18€
Sortie le 16 avril 2021

Une jeune mariée, Louise, décroche le gros lot à un jeu radiophonique. Transformée, radieuse, elle se prépare avec son époux Marcel à une vie de plénitude matérielle. Sa fortune rachètera-t-elle tant d’années de « mort lente » et « déguisée » ? Ou ce surcroît d’existence précipitera-t-il la dissolution du couple et de leurs amis ?

Louise et Marcel traversent tes boulevards et la nuit parisienne en faisant étalage de leurs désirs. Appartement mobilier coiffure chirurgie voyage enfant peut-être… rien n’échappe à leur envie ni à leur ambition. « Bonheurs de toutes tailles, de toutes formes, de toutes grandeurs, de toutes profondeurs, de toutes épaisseurs et de toutes couleurs… »

La Tour tend à la société de consommation le miroir du bonheur en toc, de la publicité effrénée, des objets standardisés, de la fortune coupée de la vie intérieure. Louise paraissait si forte… mais ressort au terme de l’aventure si démunie. Le miroir est devenu mirage.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’oeuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA I2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011], N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008, ainsi qu’un colloque, l’Attentat poétique, co-organisé à Cerisy avec Claudine Hunault et Cédric Jullion (2018).
Le nouvel Attila publie dans son label Othello l’oeuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

Helene Bessette

Lili pleure

 C’est bon la vie de tous les jours 
nous n’avons pas besoin d’aventure.

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes

979-10-95244-288 –188 pages – 19€
Sortie le 17 juillet 2020

 Lili pleure, est le premier roman d’Hélène Bessette : le plus narratif, mais aussi le plus incarné. C’est l’histoire de la jeunesse ignorée, du désir écrasé, de l’amour contrarié, du malheur renouvelé, dans un style qui rappelle la complainte et le mythe. 
Qui est Lili ? La proie d’une mère abusive qui l’empêche d’épouser l’homme qu’elle aime. Lili pleure. Celui qu’elle épouse de dépit est déporté pendant la guerre. Mais Lili aime. Elle se met en ménage avec un jeune berger. Quand son mari revient, elle est délaissé par les deux, et se retrouve seule avec sa mère, plus tirannique que jamais. 
Au milieu du chaos, des collines et des cyprès, Lili trace le destin des futurs personnages de Bessette. Des caractères, sans caractère, fragiles, jouets de la fatalité.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’oeuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA I2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011], N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008, ainsi qu’un colloque, l’Attentat poétique, co-organisé à Cerisy avec Claudine Hunault et Cédric Jullion (2018).
Le nouvel Attila publie dans son label Othello l’oeuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« L’écriture d’Hélène Bessette est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent.  »
Marine Landrot, Télérama

Label Othello

La Grande balade

Un manifeste en faveur de l’inconnu, synonyme de « grande vie », de « grands fonds », et d’une recherche intérieure aussi sereine que le décor en est grandiose et pur.

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-24-0 –188 pages – 17€
Sortie le 12 avril 2019

Toi qui peux tout. Baisse les rideaux.

La vie crève. La réalité explose. Et Hélène Bessette vous invite au voyage. « Embarquement pour l’Étrange » ! Forcez le destin, ouvrez l’horizon, La Grande Balade est un manifeste en faveur de l’Inconnu, synonyme de grande vie, de grands fonds, et d’une recherche intérieure aussi sereine que le décor en est grandiose et pur.

Ce poème universel de la nature axé sur une traversée des océans dense en couleurs emporte le lecteur comme un livre d’images, un roman d’aventures, un catalogue de destinations exotiques. Dépaysement total au pays du verbe.

Le voyage, c’est aussi la chaleur, la torpeur et la fièvre, les amours déceptives et les rendez-vous manqués, l’homme soumis à un paysage triomphant… mais n’est-ce pas la condition de la liberté ? Hélène Bessette renverse les valeurs et les faux-semblants : une fois abjuré le bluff de « l’Occident frauduleux », l’homme du Nord sera mûr pour devenir homme du Sud.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’oeuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA I2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011], N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008, ainsi qu’un colloque, l’Attentat poétique, co-organisé à Cerisy avec Claudine Hunault et Cédric Jullion (2018).
Le nouvel Attila publie dans son label Othello l’oeuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« L’écriture d’Hélène Bessette est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent.  »
Marine Landrot, Télérama

Label Othello

Ida

« Ida
magnifiée par la mort
Supérieure celle qui était inférieure
C’est gênant. »

Roman d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-18-9 – 300 pages – 15€
Sortie le 8 juin 2018

Ida est morte. Hors des clous, sans témoin, sous des roues, sans lendemain. La mort singulière d’Ida, la bonne jamais remarquée jusqu’ici par la famille bourgeoise qui l’employait, suscite la crise et laisse toutes les questions ouvertes. Que savait elle, à quoi jouait elle, pourquoi est-elle morte ?

Aucun des petits objets qui jalonnent sa vie ne résout le mystère : manteau, dentier, nécrologie dans le journal, collection de chaussures… Aucun de ceux qui l’a connue non plus. Ida n’a jamais crié aussi fort que depuis qu’elle est morte. Et là est le scandale.

Ida neutre, pâle, brumeuse, anonyme, fuyante, passe-muraille, invisible, est morte. Et morte, elle devient l’allégorie des personnages banals, effacés, inexistants, dont la romancière sonde les secrets et les angoisses.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avant-gardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son œuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

Label Othello

On ne vit que deux fois

« Mégalomane et de portée minime, j’écris un petit livre sur moi-même. »

Roman d’Hélène Bessette
Postface de Julia Deck
Couverture de Dominique Bordes
979-1-0952-4411-0 – 156 pages – 17€
Sortie le 9 février 2018

Hélène Bessette, 72 ans, sans éditeur (Gallimard vient de la « lâcher » après 13 livres), sans bureau, sans Légion d’Honneur et sans Petit Livre.

Confession-bilan, pamphlet radioscopique, l’auteure irrécupérable vient regarder de travers Saint-Germain-des-Prés et ses écrivains aux flatteuses photographies de couverture.

Ces mémoires totalement inédites ont été reconstituées à partir des deux seules versions existantes, son manuscrit et son tapuscrit.

 

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avantgardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

Histoire du chien

« SANDEMAN plus beau que jamais
Noir et gigantesque
Christ d’ébène aux bras repliés.
En deuil de tous les cimetières du monde.
En deuil de ses milliards d’oncles.
Avec bras de bois blancs. Repliés. Croisés.
Sur des résurrections impossibles. »

Roman français d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-20-5 — pages — 18€
Paraît le 21 août 2018

Sandeman a hérité de son oncle, mort dans de mystérieuses circonstances, un « bo-labo » à la pointe de la modernité. Depuis ce laboratoire, il espionne jour après jour, sur son télélecteur, la vie de Nina, une actrice à la mode… et l’enquête sur son chien assassiné, « un malheureux fox sans pedigree sans race sans nom sans protocole ». On découvre les détours de l’enquête pour retrouver l’assassin, et les ravages que font les rumeurs dans l’opinion. Nina n’a t elle pas tué son chien elle même pour s’assurer célébrité, gloire et succès ?
Contre la pensée minutée et la parole débridée, ce texte consacré au deuil et à l’inconscient est aussi une mise en abyme de l’art et de la fiction. Il montre l’histoire en train de s’écrire, et le doute à l’égard de toute fiction.


Hélène Bessette détourne ici la série B comme elle a détourné le roman policier dans Vingt minutes de silence. C’est son texte le plus romanesque. Il y a un parfum de Moravagine et de Dan Yack… mais préservant la manière inimitable, fragmentaire, allusive et espiègle de Bessette !

« En aucun cas, elle, l’héroïne principale de l’Histoire du chien, ne se décide pour la Vérité. / Jamais pour la Vérité. /Beaucoup trop simple la Vérité. »

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avantgardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

Label Othello

Garance rose

« Style préfet. Traditionnel. Historique. Non moderne. Non poétique. »

Roman français d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-15-8 — 250 pages — 19€
Sortie 19 septembre 2017

Garance rose est le roman administratif d’Hélène Bessette.

Inspiré d’un épisode de sa vie d’institutrice, confrontée à la médisance d’une partie de la ville et des parents d’élèves, madame de Garance cherche à préserver ses fils et sa réputation en postulant ailleurs. En Algérie. À Paris. Aux États-Unis.

Mais plus elle sollicite, et se soucie de la parole des autres, plus elle est confrontée au silence, au mépris, et à l’anonyme persécution.

Donnant mille nuances et mille voix aux rumeurs, aux on-dit, aux discours qui font et défont les réputations dans le petit monde d’une maîtresse d’école, Hélène Bessette dessine les méandres de la vanité administrative.

Roman rose ? Roman noir ? Roman de Rose ? Roman mouroir ? Grevé d’exeat et de lettres recommandées, de dossiers et de classements, de « confidentiel » et d’« indésirable », Garance Rose est la généalogie d’une cabbale dirigée contre une femme à qui on prête tous les maux, les torts et les vices. C’est le roman choral, d’une femme seule contre la foule, vif, et incandescent.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avantgardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« Langues, voix, rumeurs, on-dit, tout le texte travaille sur notre incapacité en tant que lecteur à déterminer qui est en train de nous susurrer à l’oreille tous ces mensonges sur Garance Rose »
Nikola Delescluse, émission Paludes, Radio Campus Lille (20/10/17)

Label Othello

Vingt minutes de silence

« Tout est phénoménal.
Les habitants, les revolvers, les voyages
et les livres. »

Texte d’Hélène Bessette
Début des œuvres complètes d’Hélène Bessette
Couverture de Dominique Bordes
979-10-95244-22-6 – 176 pages – 17€
Sortie 19 mai 2017

Villa cossue du bord de la Manche. Un homme est mort à l’issue d’une randonnée en auto, d’une balle de son propre revolver, qu’il tenait des Allemands. Dans cette famille, le père a un coffre-fort, une clé anglaise, une bougie, et une bonne qui s’appelle Rose. Le fils a une balançoire, un jeu de croquet, un loden, une auto.
Dans cette famille, certains lisent des romans policiers pour s’endormir (le père), d’autres au lieu de dormir (le fils), d’autres dans la solitude des femmes mal mariées (la mère). Tout peut basculer, à commencer par ce décor et ces personnages, plus factices qu’il n’y paraît.

Vingt minutes de silence, c’est le temps qu’il a fallu à la famille pour prévenir le médecin après la mort de leur mari et père. S’inspirant d’un fait divers réel, l’auteur préféré de Raymond Queneau et de Marguerite Duras bâtit un univers sans réelle intrigue, comme elle seule sait en créer.
Ici, le criminel, c’est l’écrivain, qui s’attaque au genre du roman policier en détournant l’enquête. Le mystère est partout, l’étonnement du lecteur aussi. Et tout devient suspect.

Hélène Bessette (1918-2000) a publié 13 romans chez Gallimard entre 1953 et 1973, gagné le prix Cazes en 1954, été à deux reprises en lice pour le prix Goncourt et le prix Médicis. Acclamée par plusieurs auteurs et critiques renommés, cette écrivaine majeure reste encore aujourd’hui étrangement peu connue. Ses romans avantgardistes mettent à mal les codes narratifs traditionnels. En plus de son oeuvre romanesque, elle a tenu une série de journaux et d’œuvres autobiographiques dans lesquelles elle analysa ses influences littéraires, de Chandler à la poésie aborigène, et la souffrance causée par l’absence de reconnaissance qui la mena au bord
de la folie.
Cet oubli injustifié fut comblé par l’éditrice et écrivaine Laure Limongi, qui a publié sept romans d’Hélène Bessette aux Éditions Léo Scheer : Le Bonheur de la nuit (2006), MaternA (2007), Suite suisse (2008), Ida ou le Délire (2009), La Tour (2010), Si (2011), N’avez-vous pas froid (2011), tandis que Julien Doussinault lui a consacré une biographie, la première, en 2008.
Le nouvel Attila va publier dans son label Othello l’œuvre intégrale d’Hélène Bessette, qui donne à voir un monde intime, personnel et puissant, à l’image des hommes et des femmes qui y vivent.

« Plutôt que de détricoter ou d’exploser, Bessette va inoculer une métrique libre, voire libertaire, dans la narration, et inventer la théâtralité de l’écriture narrative. […] Comme si elle créait de toutes pièces une sorte de médecine légale narrative, mais en faisant de l’autopsie la véritable scène du crime. »
Claro, Le Clavier cannibale«Hélène Bessette fait s’articuler de façon troublante tous les liens qui peuvent s’élaborer dans une cellule familiale, vite rapprochée à une cellule de prison. Le texte joue avec nos attentes de lecteur de roman policier, mais ce qui fait la force de ces vingt minutes de silence, c’est la langue, l’écriture de Bessette, l’humour avec lequel elle orchestre tout cela. »
Nikola Delescluze, Paludes

 « Hélène Bessette écrit du bout de ses ailes d’ange gardienne, la plume posée sur l’épaule de son héros, un garçon de 15 ans qui a tué son père. Elle plaide le droit du garçon à choisir de passer le restant de son existence sans aimer. Elle peut lui faire prendre le risque de l’atrophie apparente des sentiments, puisque son écriture est un cœur qui bat à grand fracas pour deux, pour dix, pour cent. »
Marine Landrot, Télérama

« On est portés par l’œuvre, méconnue et géniale, de ce grand nom de l’avant-garde littéraire des années 50 et 60. »
Emmanuelle Bosc, Grazia

 « Vingt minutes de silence, initialement paru en 1955, est un polar singulier, qui manipule de façon obsessionnelle les pièces d’un puzzle familial taché de sang. Mais c’est tout sauf un inoffensif exercice de style. »
Grégoire Leménager, L’Obs

« Prenez un Cluedo, secouez-le dans tous les sens. Vous obtenez un roman policier déroutant. Vingt minutes de silence fait le procès subtil et cinglant d’une société encore marquée par la collaboration et condamne l’hypocrisie des mœurs bourgeoises. »
Elisabeth Philippe, Le Monde des livres

« D’un fait divers, Hélène Bessette va faire un théâtre de littérature, une pièce d’avant garde où la vérité se décline au pluriel. »
Aurore, Un dernier livre avant la fin du monde

« S’il y a un assassin dans ce livre, c’est bien elle, Hélène Bessette : elle flingue le vieux monde sans faire de quartier, étrillant aussi bien le modèle hypocrite de la famille traditionnelle que les règles figées du genre romanesque. »
Elisabeth Philippe, France musique

« Vingt minutes de silence prétexte le roman policier pour assassiner le convenu, brouiller les limites des genres, flouer les frontières de la littérature et celles des êtres. »
Lou Darsan, Lou et les feuilles volantes

« Dans ce livre étrange (roman, récit, témoignage), l’auteure déconstruit la norme narrative d’un genre mineur (le roman policier), et fait vaciller nos certitudes. »
Véronique Pittolo, Poezibao

« Derrière un pseudo-roman policier se dissimule un roman de mœurs qui raconte le sordide d’une famille en désamour. Le sujet est sinistre, le style jouissif et inventif et le ton caustique. »
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