Pas de répit post fêtes et une rentrée précoce sous le signe et la protection du Quatre couleurs de Thomas Terraqué. Le premier manuscrit que j’ai lu et retenu après deux mois de bouclage non stop sur Horcynus Orca !
C’est un souvenir de l’été, une forme étonnante, pleine de présences spectrales rassurantes, une épopée fulgurante ramassée en moins de cent pages manuscrites, un chant magique des objets et des ombres et un des héros les plus sauvages et iconoclastes du catalogue. Arnaud, que j’ai connu iomprimeur chez London, puis fabriquant chez Viviane Hamy, puis éditeur à la Grange Batelière, nous accueille en toute amitié à cette période épusiante pour les libraires, avec une double joie puisque Thomas fait sa première apparition publique en compagnie d’Antonin Crenn, écrivain singulier, auteur d’un journal à forte persistance rétinienne car il le diffuse régulièrement en papier et sur les réseaux, co-créateur avec Guillaume Marie des Histoires pédé au sein du collectif Pou,, et que je vois par nombre de témoignages comme un mécène moral, ou un soutien, de toute une génération de jeunes auteurs…