Le carnaval des épouvantes

Max-André Dazergue, 
Le Carnaval des épouvantes (L’Arabesque, 1954)

Un touriste venu à Venise au chevet d’un savant à l’agonie se heurte, en plein Carnaval, à une foule de personnages hors du commun (aveugles, Pierrots sanglants, Anglaises nymphomanes) avant de les retrouver réunis dans un bal peuplé d’estropiés et de parias, qui rappelle Freaks aussi bien que les films de Jean-Pierre Mocky. Dazergue, qui avait le même âge que Simenon, avait débuté chez les mêmes éditeurs et dans les mêmes registres, est longtemps passé pour un des pseudonymes de l’auteur de Maigret !  Travaillant pour de petites maisons d’édition populaires, toutes disparues (Optic, le Hublot, Le Puits Pelu), il a laissé d’autres livres aux titres magnifiques comme Le Cercueil aérien, La Chaîne des suicidés, ou Le Crapaud d’ambre jaune.